Au centre : le Christ ! Il se relève.
Il danse de joie.
Il rayonne.
Par lui, à travers ses bras étendus - récemment sur la croix, maintenant en geste d’accueil - passe la Bénédiction créatrice et vivifiante du Père, transformant l’instrument de supplice, la croix, en arbre de vie aux bourgeons démesurés, prégnants d’espoir et de vie nouvelle.
Le serpent terrifiant et mortifère du Paradis a été changé en serpent de bronze (cf Nb 21 ; Jn 3,14) qui guérit tous ceux qui le regardent.
Le sol est imprégné du sang de l’homme-Dieu donnant sa vie par amour, pour nous tous – le sang qui est sève de vie et qui en même temps signifie le feu de l’Esprit.
Les eaux menaçantes des forces du mal ont dû se retirer devant ce nouveau monde en train de naître, en travail, toujours et toujours, jusqu’à la fin de ce monde et la naissance du Règne de Dieu.